Conseil Municipal ou tragi-comédie ?
Depuis mai 2020, le conseil se réunit sans la présence directe du public et l’opposition est
rejetée au « poulailler ». Des solutions existaient mais André Santini aime-t-il encore la démocratie ? Veut-il la brider ?
La séance du 14 octobre (reportée d’1 semaine sans raison), une vraie tragi-comédie, aurait pu se dérouler normalement, mais il a appliqué de strictes dispositions pour perpétuer la situation. Eludons son port du masque aléatoire…
Les propositions de la Majorité contribuent à alimenter le rejet de la politique par les citoyens :
- Nomination dans 3 commissions financières, dont 2 extérieures à la Ville, d’une maire adjointe condamnée en 1ère instance dans l’affaire Bygmalion. Nous respectons la présomption d’innocence due à son appel suspensif, mais le politique peut-il encore ignorer la morale ?
- Point final de la Fondation Hamon (donation de 7,5M€ pour construire un musée béton sur l’Île-Saint-Germain, zone verte) qui pesait sur les finances de la Ville et du Département depuis + de 20 ans. Charges évaluées à 7 M€ pour les 1ères années, mais la facture payée par les contribuables est bien supérieure.
- Modification « simplifiée » du Plan Local d’Urbanisme. Plutôt tronquée, elle touche plusieurs quartiers de la ZAC Léon Blum à la Porte de Versailles offrant une belle place au projet MIXCITE de VIPARIS (dans le viseur du PNF).
Comment s’étonner que les citoyens, surtout les jeunes, ne votent plus ?
Martine Vessière,
Jean-Baptiste Bart,
André Tanti