Question posée lors du Conseil Municipal de juin 2023
Square des Varennes
Le projet de rénovation du square des Varennes privilégie en son centre la mise en place de jardins partagés. C’est actuellement un ilot que les enfants du quartier adorent, surtout que leurs parents et grands-parents peuvent tranquillement s’installer sur ses bords : c’est un vrai lieu d’échanges intergénérationnels !
Les habitants du quartier, au-delà des riverains proches, souhaitaient conserver cet ilot alors que la réunion d’information s’est bornée à présenter le projet déjà ficelé ou amendable à la marge.
Pourriez-vous revenir sur ce principe et organiser des réunions qui soient de réelles consultations sur les projets que vous comptez développer ?
En outre, ce projet qui ne recueille pas l’adhésion des habitants du quartier peut-il être revu ?
Question posée par Martine Vessière
Réponse de David Daoulas, maire adjoint en charge des espaces publics et de la mobilité, entrecoupée par le Maire :
M. DAOULAS.- « Merci, Monsieur le Maire. »
Madame VESSIÈRE, j’avoue découvrir que vous étiez présente à la réunion du 30 mai, puisque vous n’y avez pas participé vocalement, tout du moins, sur près de deux heures de réunion. Mais cette réunion a quand même permis…
M. le Maire.- « Vous voulez dire que Mme VESSIÈRE peut assister à une réunion sans parler ? Ce n’est pas possible. »
M. DAOULAS.- « Comme quoi… Incroyable !
Pendant deux heures, avec la cinquantaine d’Isséens présents, nous avons quand même pu échanger. Je vous remercie quand même pour votre question, puisque cela va me donner l’occasion de rappeler ce beau projet que nous avons pour le parc des Varennes.
Vous l’avez peut-être oublié, mais comme tout projet mené par les services de la Ville, le projet des Varennes s’appuie sur des études approfondies sur de multiples sujets : en l’espèce, ici, la biodiversité, l’état phytosanitaire des arbres existants, la qualité de vie, l’usage du lieu et les opportunités qu’il offre.
C’est sur la base de ces études qu’un projet réaliste et réalisable a pu être créé et présenté, afin de recueillir les avis des habitants, principaux usagers du lieu. La réunion publique du 30 mai était donc une étape cruciale dans le processus de co-construction du projet. Cette réunion a notamment permis de présenter l’état des lieux, les objectifs et l’aménagement projeté :
– désimperméabilisation ;
– rénovation des espaces de jeux pour les enfants ;
– augmentation de la végétalisation ;
– amélioration du cadre de vie du parc.
Autant d’objectifs, je tiens à le souligner, qui n’ont pas été remis en cause ; bien au contraire.
Au cours des échanges, qui ont représenté plus de 80 % de la réunion, nous avons pu recueillir les points de vue, les remarques, parfois les critiques, et c’est normal. Les opinions, parfois divergentes entre riverains, sont non seulement écoutées, mais intégrées dans nos réflexions.
Le projet de requalification du parc continue son processus, afin d’améliorer le projet, à l’aune des remarques qui nous ont été faites. Ce projet est en cours et, comme je m’y suis engagé devant les présents – à moins que vous n’ayez quitté peut-être la séance –, je reviendrai devant les habitants proposer une version améliorée, probablement à la rentrée.
Concernant le jardin partagé – je suis ravi, d’ailleurs, d’apprendre que vous y êtes favorable, en tout cas, dans l’absolu –, lui non plus n’est pas remis en cause dans son principe. Nous avons entendu les remarques et nous sommes tout à fait conscients qu’un projet de cette envergure est un délicat équilibre entre de multiples usages et demandes. Il n’est pas impossible que son emplacement soit modifié, mais en aucun cas remis en cause.
Tiphaine BONNIER le sait mieux que moi, je rappelle quand même que 400 Isséens sont toujours en attente d’une parcelle de ces jardins, qui sont de vrais lieux de vie de quartier, plébiscités par les habitants.
Enfin, sur la forme, si je puis me permettre. Madame VESSIÈRE, je dois vous avouer que je suis assez étonné de vous voir donner des leçons sur la manière de gérer une délégation. Vous voir faire l’éloge de la concertation, de l’écoute des habitants et de la prise en compte d’avis contraires me laisse pantois. Il faut dire qu’avec vos états de service, la discrétion sur ce sujet devrait s’imposer. Mais qu’à cela ne tienne, vous n’êtes plus à cela près.
Depuis trois ans, je m’occupe de cette délégation, sous l’autorité de Monsieur le Maire ; c’est plus d’une dizaine de projets de requalification, dont votre rue, que j’ai menés, entrainant à chaque fois plusieurs heures de réunions publiques, des groupes de travail pour les projets les plus importants avec, toujours à l’esprit, la recherche d’une co-construction du projet avec les habitants. Et, jusque-là, ils ont tous été appréciés in fine.
J’entends que ce soit quelque chose qui vous échappe, vu le souvenir que vous avez laissé dans vos diverses délégations, ce qui explique peut-être votre place aujourd’hui. Mais soyez rassurée, sur ce projet, comme sur celui des Varennes, la méthode sera la même.
Je vous remercie. »
Remarques complémentaires de Martine Vessière
J’ai bien été présente à la réunion du 30 mai dans son intégralité. Monsieur Doulas a été chahuté par les parents de jeunes enfants au sujet du jardin partagé qu’il veut installer à la place de l’ilot central où les enfants jouent fréquemment. A la personne qui lui a demandé si c’était une réunion de concertation sur le projet ou une réunion d’information sur un projet ficelé, il a répondu très clairement que c’était une réunion d’information sur le projet prêt. Visiblement, notre question en conseil municipal aura le mérite de faire évoluer le projet sachant que les réponses à ces questions sont préparées en amont.
Les allées Jean Nicot et de l’Université ont bénéficié d’une réunion d’information, Monsieur Daoulas ne s’est jamais présenté sur le chantier qui a été heureusement correctement suivi par les services de GPSO.
Monsieur Daoulas est une jeune trentenaire qui avait besoin de justifier la bonne gestion de ses dossiers auprès de notre maire, raison pour laquelle il n’a pas hésité à reprendre à son compte les propos diffamatoires que ce dernier n’hésite pas à proférer. Propos sur lesquels ce jeune homme n’a aucun recul ni historique puisqu’il vient d’arriver comme élu. Je me tiens à sa disposition pour lui fournir toutes les archives lui prouvant qu’il s’est inscrit en faux.