Issy-les-Moulineaux
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Véronique Tête

Consultante en Communication
Depuis presque 30 ans, je travaille dans le monde passionnant de la communication. Pendant mes études en École de Commerce et des études universitaires en Langues Etrangères Appliquées, je me suis mariée jeune et avec mon époux, nous avons fondé notre famille.
En 1992, j’ai commencé ma carrière professionnelle en tant que journaliste et reporter à La Réunion avant de devenir Chargée de Communication Santé pour le Conseil Général de La Réunion pour enfin créer mon agence de Communication et rayonner dans divers pays de l’Océan Indien.
De retour en métropole en 2004, on m’a confié la Direction de Communication de l’Enseignement Agricole Privé, et ce jusqu’en 2017. 
Depuis près de 40 ans, je suis engagée bénévolement auprès de diverss organismes: aide aux futures et jeunes mères en difficultés, Ligue contre le Cancer, associations caritatives d’aide au développement. Je suis aussi agent sportif et je collabore avec des organisations sportives de sport de glisse depuis 2008.
Mère de quatre enfants adultes mariés et parents, j’ai la chance d’avoir 14 petits-enfants qui tiennent une grande place dans mon cœur.
J’habite Issy les Moulineaux depuis deux ans maintenant, dans le quartier de Sainte Lucie. Consciente qu’il grand temps que le système féodal municipal d’Issy soit aboli et qu’il convient de donner un coup de pied dans cette fourmilière d’affairisme, je me suis engagée auprès de Martine Vessière en tant que Consultante en Communication avec toute ma bonne volonté et ma confiance en son programme. 

Si vous voulez en savoir plus sur ma vision de la ville et de son Maire… à lire dans modération !!!
Arrivée à Issy il y a deux ans à peine, j’ai vite vu que la ville côté Seine commençait à prendre des airs de Défense, avec ses bureaux vitrés, éclairés toutes les nuits, avec les clims à fond de mai à octobre, son lot de salariés venant en voiture pour y bosser à grand renfort de C02, les rues lugubres et vides dès la nuit tombée une fois les bureaux désertés.

J’ai remarqué les bords de Seine qui font ce qu’ils peuvent pour subsister, avec les immeubles d’habitation riverains inondables à chaque crue, le tout à proximité de l’île Saint Germain. Cet îlot de verdure, ce poumon des Isséens dont se targue André Santini, ne lui doit rien, puisque l’île appartient au Département qui en prend grand soin.
Courant régulièrement le long des berges, lorsque j’ai vu le démarrage du chantier d’Orange, je me suis dit qu’on allait droit dans le mur (en béton).
Ajoutez à cela la découverte d’un centre-ville dont seuls les parcs dessinés il y a plus de 50 ans offrent un peu d’ombre et de douceur aux habitants et un abri aux oiseaux, où seuls quelques vieux immeubles en briques et maisons en meulière offrent un certain cachet, cernés qu’ils sont par des blocs de béton vaguement architecturés de matériaux dégradables ( et non biodégradables) d’un goût douteux.
En regardant les panneaux des promoteurs-constructeurs j’ai vite compris que si le maire écrit qu’il est célibataire, il vit en union libre avec Cogedim  et entretient des liaisons avec les banques qui financent cette course folle à la sur-urbanisation.

Passant chaque jour devant la Cour des Serres, au pied du jardin Botanique, à quelques pas des escaliers du Chemin des Vignes que j’emprunte régulièrement pour me rendre aux Épinettes, lorsque j’ai vu affiché un permis de construire dont on n’avait jamais entendu parler, annonçant la destruction des Serres au profit d’un « centre culturel » immense, mon cœur d’Isséenne et d’amie de l’harmonie n’a fait qu’un tour : cékoiça ? 

Alors avec des amis riverains, on a fouillé, on a cherché, on a trouvé l’entourloupe d’André Santini et de ses complices qui ont tout fait en catimini, sans dire la vérité aux riverains (dont je suis)… mentant aux réunions publiques, roulant tout notre petit monde dans la farine.
Et malgré deux enquêtes publiques  défavorables et un arrêt du tribunal administratif interdisant la démolition et la construction sur  ce terrain, j’apprends de Santini et son team version 2020 vont remettre le couvert et changer quelques intitulés pour faire passer ce projet en force (et en douce). Saperlipopette !

Il n’en fallait pas plus pour soutenir Martine Vessière, une femme de convictions et d’expérience, qui a le courage d’affronter Santini lui-même en se présentant pour défendre le meilleur pour Issy et ses habitants sans arrière-pensée politique, au profit du bien commun partagé par tous, dans le rassemblement.