La santé et la sérénité restent des bases pour réaliser nos souhaits les plus chers. A nous d’y ajouter notre volonté !
Mais en cette année 2024, nous ajoutons des vœux de paix puisque l’Europe dont nous faisons partie est directement touchée. Cette Europe dont nos jeunes auront besoin pour faire face au reste du monde, sous une forme qui reste à améliorer pour le bien-être des citoyens sachant que le développement durable est un objectif clef de cette communauté européenne depuis près de 20 ans.
Malheureusement, les conflits ne se limitent pas à l’Europe ! L’ancien conflit israélo-palestinien a connu un tournant inacceptable le 7 octobre de la part du Hamas. Quel avenir serein dans l’intérêt des peuples peut-il être encore envisagé ? L’intérêt d’un peuple ne pouvant se confondre avec le terrorisme.
Malheureusement, les droits de l’Homme sont bafoués dans de nombreux pays notamment en Iran où les femmes sont niées par un pouvoir répressif leur imposant, entre autres, le port du Hijab. Nous avons salué la remise du prix Nobel de la Paix à Narges Mohammadi, iranienne emprisonnée pour son combat pour les Droits de l’Homme et une société civile forte. Nous avons relayé son appel à la société civile mondiale auprès de notre maire, fier de son lien d’amitié avec l’Iran, mais cela fut sans succès parce que Issy-les-Moulineaux serait humaniste : Où est l’humanisme quand on accepte sans broncher que certaines personnes se fassent massacrer ? Son discours lors de la remise de son prix Nobel figure sur notre site. Nous espérons que 2024 verra ces pouvoirs répressifs tomber.
A l’échelon de notre Ville, nous avons encore vécu la démocratie de l’opinion à travers des enquêtes publiques comme celles sur le PLUi, largement mises en ligne, mais désertées. Le classement des bâtiments patrimoniaux est épique : contraintes diluées dans des fiches individuelles que personne ne lira, contraintes qui pourront disparaître par un vote en conseil municipal, certains bâtiments actuellement classés voient peur périmètre réduits (les serres par exemple au 104 avenue de Verdun), un liste plus longue pour noyer le véritable intérêt de certains bâtiments et qui s’apparente juste à un coup de pub pour la majorité actuelle.
Ah, les halles Biltoki ont obtenu un prix ! Si elles offrent un espace convivial le week-end, les commerces de bouche sont en nombre limité (un de chaque sorte), donc avec des prix peu compétitifs : difficile pour un gastronome isséen d’y remplir son caddy ! La semaine, dès 12h10, l’espace se transforme en cantine Orange, ce qui est normal eu égard au montage commercial conclu avec Orange. Donc rien d’étonnant que le maire annonce un nombre pharaonique de personnes y mangeant dans son discours annuel ! Pour combien d’isséen ?
Le cœur de Ville, est plus utile, avec quelques beaux commerces qui prennent leur envol. Nous regrettons la fermeture de certaines enseignes qui étaient présentes au centre commercial de la Ferme simplement pour rouvrir en cœur de Ville.
A notre grand regret, le Cube installé dans le quartier de la Ferme, a fermé ses portes après plus de 20 ans d’une politique culturelle innovante. Un nouvel établissement numérique a ouvert en cœur de Ville pour, parait-il, le remplacer : cette nouvelle formule bradée via la COGEDIM a perdu son caractère innovant et culturel. En conclusion, voilà donc une opération négative pour la Ville !
Le maire vient d’annoncer un développement exceptionnel du quartier de la Ferme pour l’année 2024 : nous comptons bien voir cela se réaliser et nous l’interrogerons explicitement sur ce sujet qui pour l’heure n’a pas été dévoilé.
La qualité de notre cadre de vie reste notre focale. Le projet Hydroseine n’est toujours pas complètement dévoilé, celui sur les Axes de vie a un peu avancé avec le projet de restructuration de la rue Ernest Renan.
Nous avons assisté aux réunions publiques le concernant et espérons que ce projet n’est pas abouti. Ainsi le passage de deux voies à une seule voie dans le carrefour Lepelletier-Georges Marie/Renan est pour nous une énigme non résolue qui risque fortement de saturer l’entrée de Ville. Cela vaut-il la peine de ne faire qu’une voie sur une petite longueur jusqu’à Corentin Celton en comparaison d’un méga-bouchon qui va surtout polluer la Ville ? En fait, sans rien savoir de l’avenir de la rue du Général Leclerc, on ne peut pas comprendre cette unicité. On imagine volontiers qu’un restaurant du plein centre-Ville qui dispose encore anormalement d’une terrasse dite provisoire en pleine rue a négocié une placette devant sa porte dans le futur projet donc des voies réduites… .
Nous avons assisté à plusieurs réunions dites publiques organisées par la majorité. Ainsi, nous avons soutenu les parents qui ne voulaient pas d’un jardin partagé au beau milieu du square des Varennes en posant une question en conseil municipal et avons à minima obtenu le déplacement de ce jardin partagé. Oui, la Ville manque de jardins partagés ! Mais elle manque aussi de parcs pour les enfants. Il y a des endroits beaucoup mieux adaptés pour des jardins partagés et laissons gambader les enfants librement au square des Varennes !
D’ailleurs, pourquoi seuls les riverains sont-ils invités à ces réunions dites publiques ? Le square des Varennes concerne tout un quartier bien plus vaste. Idem pour la rue Ernest Renan. Nous avons assisté à une réunion dite publique où seuls les riverains étaient invités pour la construction d’un immeuble rue du Gouverneur Général Eboué. Le maire adjoint en charge de l’urbanisme nous a incendiés. Nous avons été défendus par des isséens qui considèrent que nous faisons simplement notre travail d’élu ! Et c’est vrai !
Le budget Climat présenté en séance du conseil municipal de décembre ne prouve pas une évolution positive majeure en termes de gaz à effet de serre. En effet, il est effarant de constater que les secteurs tertiaires et les transports progressent peu, que celui de l’industrie aggrave son budget Climat. La rubrique « déchets » emporte le plus grand écart par rapport aux objectifs fixés, sans progrès. Alors que nous demandions depuis plusieurs années la mesure de l’impact Carbone des destructions et constructions des immeubles dans la Ville, nous avons obtenu gain de cause en juin de cette année auprès d’André Santini : il a écrit à tous les constructeurs pour qu’ils fournissent ces chiffres dès la présentation de leurs projets. Bien évidemment, cela ne figurait pas encore dans le bilan qui nous a été présenté.
Reste toujours cette question : Faut-il encore construire des bureaux à Issy d’autant plus qu’ils ne rapportent plus rien à la Ville ? De toutes nos forces, nous espérons toujours une pause dans le bétonnage de la Ville !
Nous nous félicitons d’avoir pesé sur l’évolution des mentalités en termes de sécurité. Nous avons enfin validé un projet de police de proximité avec 21 agents et d’implantation de caméras de surveillance. Mais sans véritable PC de surveillance de ces caméras, il n’y aura pas d’interventions immédiates systématiques. Ce sera encore fragile, limité contrairement à certaines de nos villes voisines. Mais c’est un premier pas dont nous nous félicitons ! Sur notre site vous verrez que 21 agents, c’est peu pour une Ville de 70 000 habitants et autant d’employés. Nous continuerons de demander un Centre de Surveillance Urbain. Cela ne sert pas qu’à la police mais à la sureté en général. Un départ d’incendie comme celui de la halle des Epinettes aurait pu être détecté et circonscrit plus vite… . Nous espérons que la Ville apportera désormais une attention soutenue au quartier des Epinettes !
Nous vous invitons à assister aux séances du conseil municipal de votre Ville (Jeudi 8 février, 4 avril, 27 juin, 10 octobre, 12 décembre). Vous mesurerez les limites de l’exercice démocratique local puisque nos prises de paroles relèvent parfois du combat face à un maire qui les bloque ou/et nous coupe régulièrement, avec irrespect parfois. Lors de la dernière séance du 12 décembre, nous n’avons pas pu prendre la parole : le maire a décidé qu’aucune prise de parole ne serait acceptée sur les rapports dont nous prenions acte et pire, il a interdit le débat d’orientation climatique, pourtant inscrit à l’ordre du jour, arguant du fait que ses services se seraient trompés. Il nie la démocratie régulièrement.
Nous avons donc demandé un contrôle de légalité au Préfet. Ce n’est pas le 1er ! En général, le Préfet ne répond pas : qui ne dit mot consent ? Où est la représentation de l’Etat de droit ? Nous sommes contraints d’attaquer au tribunal… .
Devons-nous ajouter les réunions semi-publiques où André Santini emploie un langage grossier, irrespectueux, dépassé ?
« Toute méchanceté a sa source dans la faiblesse » Sénèque
Meilleurs vœux à tous pour réaliser ce qui vous tient à cœur !
Martine Vessière, Jean-Baptiste Bart, André Tanti et toute l’équipe Vivre Issy Pleinement