Vous l’avez peut-être suivi, il s’agissait du feuilleton de l’été à Issy : la piscine Sevestre a été fermée cet été.
Depuis le 22 juillet et ce jusqu’au 4 septembre, la municipalité a décrété la fermeture de la piscine afin d’économiser de l’énergie. La municipalité l’a communiqué à la fois sur ses réseaux sociaux mais également sur son site internet, dont vous trouverez le lien ci-dessous.
https://www.issy.com/actualites/piscine-sevestre-fermeture-jusqu-au-4-septembre
La grogne a très vite monté parmi les Isséens, puisqu’il ne restait plus qu’une seule piscine ouverte sur le territoire de la ville et que ce seul équipement est insuffisant pour satisfaire la demande, notamment en ce qui concerne la proximité, mais également pour pour faire face aux journées de canicule.
L’affaire a retenti jusque dans de nombreuses rédactions de médias nationaux, à tel point que les journalistes sont venus à la rencontre des Isséens pour recueillir leur avis sur la question.
De notre côté, nous avons très tôt pris en main le sujet et averti le Maire quant au mécontentement des Isséens, puisque nous sommes intervenus en sa présence en Conseil Municipal à ce sujet dès le 30 juin. Nous avons non seulement dénoncé la fermeture mais également les conditions d’exploitation de cette piscine puisque les Isséens nous ont rapporté des problèmes liés à l’hygiène et au personnel. A cette occasion, le Maire-Adjoint délégué aux sports (Bernard de Carrère) nous a répondu au nom de la municipalité. Malgré le bien fondé de notre intervention, rien n’a changé au cours de l’été et la piscine a été fermée.
Nous avons donc été surpris de voir en une du Point d’Appui de septembre un encart signé du Maire et dirigé à l’encontre de son adjoint au sports. En effet, nous ne pouvons croire qu’André Santini n’ait pas été au courant de la situation, que ce soit suite à notre question ou aux nombreuses plaintes d’Isséens qu’il a reçues. Cette réplique nous laisse à penser qu’il se trame en coulisses des jeux politiques internes à la majorité. L’avenir nous dira de quoi il en retourne.
Le Parisien s’est également fait l’écho du sujet puisqu’un article a été publié dans son édition locale du 92. Vous le retrouverez ci-dessous :